Les francophones sont arrivés au début du XIVe siècle à Terre-Neuve-et-Labrador. Nous avons une histoire riche et unique de plus de 500 ans. Découvrez-en plus sur les origines de la francophonie et la place qu'elle occupe maintenant dans la province.
Dans le traité de paix d'Utrecht, signé par la France et la Grande-Bretagne en 1713, la France cède certains territoires nord-américains à la Grande-Bretagne, dont l'île de Terre-Neuve. La colonisation permanente française y est interdite et Plaisance (Placentia) est cédée aux Anglais. Par contre, ce traité autorise la France à utiliser une partie de la côte - du cap Bonavista à la pointe Riche - comme base pour ses activités saisonnières de pêche. C'est ce qu'on surnommera le French Shore.
Les pêcheurs français qui viennent pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve sont alors appelés les Terre-neuvas. Beaucoup d'entre eux s'installent sur l'île Rouge, au large de la péninsule de Port-au-Port, et décident de rester y habiter. Ils sont à l'origine d'une grande partie de la population francophone actuelle de cette région. Plusieurs villages ont encore aujourd'hui des noms français, dû à la présence des colonies françaises comme Baie Verte, Port-aux-Basques, François, etc
Dans le traité de Versailles (1783), entre la Grande-Bretagne et la France, les limites du French Shore sont revues et s'étendent maintenant du cap St.-John au cap Ray.
Aux termes de la convention anglo-française de 1904, mieux connue sous l'appellation Entente cordiale, la France renonce aux privilèges de pêche à Terre-Neuve qui lui avaient été conférés par le traité d'Utrecht et qui permettaient aux pêcheurs d'utiliser le littoral; les pêcheurs français peuvent continuer à pêcher dans la région sans toutefois pouvoir s'installer à terre.
Sur la péninsule de Port-au-Port, parler français à l'école est mal vu et même interdit. Afin d'éviter la discrimination, plusieurs noms français sont anglicisés : Leblanc devient White et Dubois devient Woods, par exemple.
Le 31 mars 1949, Terre-Neuve devient la dixième province à entrer dans la Confédération canadienne. Dans un premier temps, cet évènement n'apportera rien aux Franco-terre-neuviens. Mais ce moment historique permettra plus tard à cette communauté de revendiquer ses droits constitutionnels.
Dans le traité de paix d'Utrecht, signé par la France et la Grande-Bretagne en 1713, la France cède certains territoires nord-américains à la Grande-Bretagne, dont l'île de Terre-Neuve. La colonisation permanente française y est interdite et Plaisance (Placentia) est cédée aux Anglais. Par contre, ce traité autorise la France à utiliser une partie de la côte - du cap Bonavista à la pointe Riche - comme base pour ses activités saisonnières de pêche. C'est ce qu'on surnommera le French Shore.
Les pêcheurs français qui viennent pêcher la morue sur les côtes de Terre-Neuve sont alors appelés les Terre-neuvas. Beaucoup d'entre eux s'installent sur l'île Rouge, au large de la péninsule de Port-au-Port, et décident de rester y habiter. Ils sont à l'origine d'une grande partie de la population francophone actuelle de cette région. Plusieurs villages ont encore aujourd'hui des noms français, dû à la présence des colonies françaises comme Baie Verte, Port-aux-Basques, François, etc
Dans le traité de Versailles (1783), entre la Grande-Bretagne et la France, les limites du French Shore sont revues et s'étendent maintenant du cap St.-John au cap Ray.
Aux termes de la convention anglo-française de 1904, mieux connue sous l'appellation Entente cordiale, la France renonce aux privilèges de pêche à Terre-Neuve qui lui avaient été conférés par le traité d'Utrecht et qui permettaient aux pêcheurs d'utiliser le littoral; les pêcheurs français peuvent continuer à pêcher dans la région sans toutefois pouvoir s'installer à terre.
Sur la péninsule de Port-au-Port, parler français à l'école est mal vu et même interdit. Afin d'éviter la discrimination, plusieurs noms français sont anglicisés : Leblanc devient White et Dubois devient Woods, par exemple.
Le 31 mars 1949, Terre-Neuve devient la dixième province à entrer dans la Confédération canadienne. Dans un premier temps, cet évènement n'apportera rien aux Franco-terre-neuviens. Mais ce moment historique permettra plus tard à cette communauté de revendiquer ses droits constitutionnels.
Le Canada adopte une nouvelle constitution : la Loi constitutionnelle de 1982. Cette nouvelle constitution dans laquelle est enchâssée la Charte des droits et libertés est lourde de conséquences pour la communauté francophone de la province. Elle permet, entre autres, au gouvernement fédéral d'intervenir en éducation, même s'il s'agit d'un champ de compétence provinciale. Pierre-Elliott Trudeau est Premier ministre lorsque l'article 23 de la Charte canadienne entre en vigueur, donnant aux citoyens canadiens le droit à l'instruction dans la langue de la minorité. Les provinces et territoires canadiens ont maintenant l'obligation d'offrir aux citoyens en milieu minoritaire une instruction dans leur langue.
Dans le traité de Versailles (1783), entre la Grande-Bretagne et la France, les limites du French Shore sont revues et s'étendent maintenant du cap St.-John au cap Ray.
Une première école française ouvre à Labrador City. À cette époque, le développement de l'industrie minière dans cette région attire plusieurs familles francophones du Québec et du Nouveau-Brunswick, qui revendiquent alors leurs droits à une éducation en français pour leurs enfants.
Le gouvernement provincial crée un conseil scolaire francophone administré par et pour la communauté francophone. Il prend le nom de Conseil Scolaire Francophone Provincial (CSFP).
Le 26 octobre 2015, le gouvernement provincial annonce une nouvelle politique en matière de services en français. Elle s'applique à tous ses ministères et a pour objectif l'adoption d'une approche uniforme et coordonnée pour le développement des services en français dans l'ensemble du gouvernement provincial.
Aujourd'hui (2019), la province compte six école d'enseignement en langue française : à Labrador City (Centre éducatif l'Envol), Happy Valley-Goose Bay (École Boréale), à la Grand'Terre (Centre scolaire et communautaire Saint-Anne), Cap Saint-Georges (École Notre-Dame du Cap) et Saint-Jean (Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents). On compte également 73 écoles ou est offert un programme d'immersion.
Lors de cette fête annuelle célébrée principalement sur la péninsule de Port-au-Port, les résidents passent de maison à maison pour ramasser des bouts de tissus qu'ils accrochent à un bâton. Ensuite, ils se rassemblent pour célébrer et danser autour de ce bâton (cette tradition s'apparente à celle de « la ceinture de Brigitte », fêtée le 1er février et d'origine bretonne et irlandaise). Il est aussi de tradition de confectionner et de manger des crêpes.
C'est à cette date que l'ensemble des communautés francophones du Canada célèbre la francophonie. À Terre-Neuve-et-Labrador, les francophones célèbrent cette journée dans le cadre des Rendez-Vous de la Francophonie. Ces derniers fêtent, pendant une vingtaine de jours, la vitalité et le dynamisme des communautés francophones du Canada.
C'est en 1987 que dans la communauté de La Grand'Terre, le drapeau des franco-terre-neuviens-et-labradoriens a été élevé pour la première fois, lors de la première pelletée de terre du Centre scolaire et communautaire Sainte-Anne.
Chaque année, dans les régions francophones de la province, le traditionnel lever du drapeau franco terre-neuvien-et-labradorien a lieu.
Le Tintamarre est une tradition acadienne qui consiste à marcher à travers une ville en faisant le plus de bruit possible. Il est souvent organisé durant les célébrations de la fête de l'Acadie. Cette pratique démontre la vitalité et la solidarité de la communauté acadienne et rappelle aux autres leur présence.
Le drapeau francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a été adopté en 1986. Les couleurs bleu, blanc et de rouge représentent nos origines françaises tandis que le jaune représente nos origines acadiennes.
L'illustration de voiles rappellent la venue des premiers Européens et leur gonflement suggère l'action; toujours de l'avant. La haute voile est décorée d'une branche d'un Tamarack « mélèze », l'emblème du Labrador, et la grande voile est décorée d'une sarracénie pourpre, l'emblème floral officiel de la province.
Le drapeau acadien a été adopté à l'Île-du-Prince-Édouard en 1884, lors de la deuxième convention nationale des Acadiens et Acadiennes. Le drapeau tricolore est celui de la France, dont les Acadiens sont descendants et l'étoile représente la Stella Maris, l'étoile de Marie.
Les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador se concentrent principalement dans trois régions : le Labrador au nord, la péninsule de Port-au-Port à l'ouest, Saint-Jean et la péninsule d'Avalon à l'est.
On compte près de 5 515 francophones à Terre-Neuve-et-Labrador, soit environ 1.1% de la population de la province; et 26 075 personnes qui parlent couramment français, soit environ 5.2% de la population de la province.
La forte présence francophone à Labrador City s'explique par la proximité de la ville avec le Québec. Dans les années 1960, il y eut une importante migration de Québécois au Labrador en raison d'emplois disponibles dans les exploitations minières. Ces derniers se sont alors établis et ont créé une communauté francophone.
Happy Valley-Goose Bay est un centre militaire important. Plusieurs membres des Forces Canadiennes sont bilingues ou francophones, ce qui explique, en grande partie, la présence d'une communauté francophone dans cette ville.
La péninsule de Port-au-Port est le berceau de la francophonie de Terre-Neuve-et-Labrador. La péninsule de Port-au-Port comprend les trois communautés francophones et acadiennes de Cap Saint-Georges, L'Anse-à-Canards et La Grand'Terre.
La francophonie d'Avalon est beaucoup plus récente (années 1950) et est plus diversifiée que celle de la péninsule de Port-au-Port. Acadiens, Québécois, Saint-Pierrais, Antillais, francophones du Canada et du monde entier se retrouvent dans la capitale ou sa région avoisinante. Les francophones de Saint-Jean occupent principalement des emplois dans le secteur tertiaire, dans l'enseignement et dans les ministères fédéraux et provinciaux.
Saint-Pierre et Miquelon sont deux îles françaises, au sud de Terre-Neuve-et-Labrador. Elles comptent environ 6 000 habitants.
Le Canada regorge de francophone aux quatre coins du pays. Voyagez à travers celui-ci et apprenez-en plus sur nos artistes, traditions et drapeaux franco-canadiens.
Le Canada, conformément à sa constitution, a deux langues officielles : l'anglais et le français. Les communautés francophones du Canada sont, tout comme les individus qui les constituent, d'origines diverses. Cependant, ils s'unissent tous autour d'une langue et d'une culture commune. Tous les provinces et territoires canadiens ont une communauté francophone vivante et impliquée.
Le Québec est la seule province canadienne ayant le français comme seule langue officielle. Le Nouveau-Brunswick, pour sa part, est la seule province qui a un statut officiellement bilingue. Les autres provinces et territoires ont l'anglais comme langue officielle, mais ont tous des communautés francophones.
Radio Radio est un groupe électro hip-hop formé en 2007. Le groupe vient de Clare, Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, et rap en chiac, une variété du français acadien influencé par l'anglais.
Béatrice Martin, mieux connu par son nom d'artiste Coeur de Pirate, est une artiste franco-canadienne de Montréal.
Lisa Leblanc est auteure compositrice interprète folk/rock du Nouveau-Brunswick. Son album Lisa Leblanc, sortie en 2013 est disque de platine avec 80 000 copies vendues.
Céline Dion est une chanteuse québécoise, qui demeure une des artistes les plus vendues au Canada et à l'internationale. Elle a gagné d'innombrables prix, dont cinq Grammys.
Krystin Pellerin est née et a grandi à St. Jean, Terre-Neuve-et-Labrador. Après l'école secondaire, elle a été choisie pour assister à la prestigieuse École nationale de théâtre du Canada à Montréal. On a pu la voir entre autres dans les Tudors et dans Republic of Doyle.
Erica Durance est une actrice canadienne, née le 21 juin 1978 à Calgary, Alberta. Elle a incarné Loïs Lane dans la série Smallville de 2004 à 2012.
Stéphane Rousseau est un humoriste et acteur québécois, né le 17 septembre 1966 à LaSalle, au Québec. On a pu le voir dans de nombreux film québécois, mais aussi dans Astérix aux Jeux olympiques.
Roy Dupuis est un acteur canadien (québécois et franco-ontarien) né le 21 avril 1963 à New Liskeard en Ontario. On a pu le voir entre autres dans Les filles de Caleb et dans J'ai serré la main du diable.